Parmi les huit symboles auspicieux du bouddhisme, appelés ashtamangala, le couple de poissons dorés évoque une légèreté mystérieuse. Ils nagent à contre-courant, glissent sans effort, évoluent dans l’eau sans jamais s’y noyer. Dans l’imaginaire bouddhiste, ils représentent la vision éveillée du Bouddha et la liberté de celles et ceux qui avancent sur la voie intérieure.
Une origine tissée d’eaux sacrées
À l’origine, ces deux poissons font écho aux grands fleuves sacrés de l’Inde : le Gange et la Yamunâ.
Dans la tradition yogique, ils se relient aux deux grands canaux d’énergie subtile qui bordent la colonne : ida et pingala, les courants lunaire et solaire qui rythment souffle, pensée et perception.
Deux lignes qui serpentent, se croisent, s’entrelacent – tout comme les opposés en nous : gauche et droite, dedans et dehors, matière et conscience.
Les poissons dorés symbolisent la capacité à traverser la vie sans se laisser engloutir. Ils glissent dans les eaux du samsara — ce monde mouvant de désirs, d’attachements, de souffrances — mais gardent leur cap, leur souffle, leur nature fluide.
Une invitation à la méditation
Lors de nos voyages Yoga et spiritualité en Himalaya, ces symboles prennent vie dans les monastères, les drapeaux de prière, les peintures et les fresques.
Contempler les poissons dorés devient une façon simple de revenir à soi, d’écouter ce qui circule entre équilibre et mouvement, entre souffle et silence.
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Un prochain voyage au Népal est en préparation pour 2027.
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